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23 février 2013 6 23 /02 /février /2013 13:52

17janvier 533

 

Nous avons retrouvé dans d'anciennes annales un bon vieux dicton, qui sera bien utile à la santé des Clermontois en cette fin du mois de février :

 

"Couvrez bien les pieds et la tête,

Au demeurant vivez en bête "

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19 février 2013 2 19 /02 /février /2013 16:20

Geoffroy du Breuil, né au 12ème siècle à Clermont fut "le" chroniqueur de son temps. Il était prieur à l'abbaye de Vigeois, en Corrèze...

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Jacqueline Denivelle-Desthomas nous offre un long article à son sujet.

Nous la remercions chaleureusement.

Pour lire   Geoffroy du Breuil, prieur de l'abbaye de Vigeois, cliquez

(photo : Luc Joudinaud)

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31 octobre 2010 7 31 /10 /octobre /2010 19:39

A l'occassion de la Toussaint, le Clermontois vous convie à redécouvrir les pages consacrées à notre église (à droite de cet article) et vous présente les petites statues qui ornent la partie basse du retable :

 

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2 août 2010 1 02 /08 /août /2010 21:39

Année 1918

3 mars:  Signature d'un traité de paix entre la Russie et l'Allemagne: traité de Brest-Litovsk.
21 mars: Offensives allemandes en France, les armées britanniques sont percées.
23 mars: Bombardement allemand sur Paris par la Grosse Bertha.
26 mars:  Le général Foch coordonne toutes les armées alliées.
9 avril:     Offensive allemande en Flandre.
27 mai:    Bataille du chemin des Dames, le dispositif franco-britannique vole en éclat, le terrain conquis en 1917 est perdu.
12 juin:   Julien Brélingard, soldat au 236eme régiment d'infanterie est tué à Melicocq dans l'Oise.
15 juillet:  Offensive allemande en Champagne.
18 juillet:   Contre-offensive française.
7 août:    Foch devient Maréchal de France.
18 août:  Pierre Joussain, soldat au 43eme régiment d'infanterie coloniale est tué à Prugny dans la Marne.
Octobre:   Grippe Espagnole.
4 octobre: Les Allemands engagent des négociations d'armistice avec les Etats-Unis.
2 novembre: Toussaint Gargaud, soldat au 318eme régiment d'artillerie lourde meurt de tuberculose à l'hôpital complémentaire de Mazers Barnau (Gers).
3 novembre: L'Autriche-Hongrie signe l'armistice.
9 novembre: Guillaume II, empereur d'Allemagne abdique. Proclamation de la République allemande.
11 novembre: Signature de l'armistice.
15 décembre: Pétain maréchal de France.


Année 1919
28 juin:  Signature du traité de paix avec l'Allemagne à Versailles.
24 aout: Jean Gustave Faure, caporal au 156eme régiment d'infanterie meurt à l'hôpital de maladies contractées sur le champ de bataille.
12 octobre: La chambre des Députés ratifie le traité de Versailles.
1920
11 novembre: Le soldat inconnu est inhumé à l'Arc de triomphe.
1924
La commune de Clermont d'Excideuil décide de la construction d'un monument aux Morts.

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1 août 2010 7 01 /08 /août /2010 21:32

Année 1916
Janvier:     250 000 soldats alliés tombent aux Dardanelles.
18 février:  Les Allemands capitulent au Cameroun.
21 février:  Début de la bataille de Verdun.
23 février:  Julien Petit, soldat au 414eme régiment d'infanterie est tué à Pfetterhausen en Alsace.
7 mai:       Henri Goujon, caporal au 416eme régiment d'infanterie est tué au ravin de la dame à Verdun. 
1 juillet:    Offensive de la France et de l'Angleterre sur la Somme.
4 août:     Justin Richard, adjudant au 11eme régiment d'infanterie est tué à Thiaumont dans la Meuse.
17 août:   Firmin Fernand Devaux, sergent aux 140eme régiment d'infanterie est tué à Verdun.
24 octobre:     Le fort de Douaumont est repris
15 décembre:  Offensive victorieuse de troupes françaises à Verdun.

Année 1917
3 mars:   Début des grèves en Russie, le Tsar abdique le 15 mars.
8 mars:   Jean Lafon, soldat au 53eme régiment d'infanterie est tué à Maison de Champagne dans la Marne.
6 avril:    Les Etats-unis déclarent la guerre à l'Allemagne.
16 avril:   Début de la deuxième bataille de l'Aisne (Le chemin des Dames):110 000 morts et blessés.
19 avril:  Marcel Dubois, soldat au 126eme régiment d'infanterie est tué à Auberive dans la Marne.
8 mai:   Jean Savignac meurt intoxiqué par les gaz asphyxiants à Limey dans la Meurthe et Moselle.
16 mai:   Pétain remplace Nivelle.
9 août:   Louis Tallet, soldat au 126eme régiment d'infanterie est tué dans le secteur d'Auberive dans la Marne.
12 août: Jean Richard, du 34eme régiment d'artillerie de campagne meurt de ses blessures dans la Marne.
20 août:   Début de la deuxième bataille de Verdun.
7 novembre: Lénine prend le pouvoir en Russie.
15 novembre: Clémenceau devient président du conseil.
6 décembre: Auguste Conangle, caporal au 11eme bataillon de chasseur est tué au Mont Tomba en Italie.

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29 juillet 2010 4 29 /07 /juillet /2010 21:19

Cette chronologie de la guerre, mélant les grandes dates historiques et leurs tristes conséquences sur la vie de notre village a été établie par Michel Deléron.
           
Année 1914
28 Juin :   L'Archiduc héritier de l'empire austro-hongrois est assassiné à Sarajevo.  
28 juillet :  L'Autriche-Hongrie déclare la guerre à la Serbie.
31 juillet:  Assassinat de Jean Jaurès au café du Croissant à Paris. Ultimatum allemand   à    la France et à la Russie.
2 août:      Mobilisation générale en France et en Allemagne.
3 août:      L'Allemagne déclare la guerre à la France et à la Belgique.
4 août:      La Grande Bretagne déclare la guerre à l'Allemagne.
5 août:      L'Autriche-Hongrie déclare la guerre à la Russie.
7 août:      Première offensive française en Alsace.
14 août:    Début de l'offensive française en Alsace, en Lorraine, et sur les Vosges.
20 août:    Contre-offensive allemande en Alsace et en Lorraine.
28 août:    Noel Dieuaide, soldat au 78eme régiment d'infanterie disparait à Rieucourt dans les Ardennes.
30 août:    Joffre donne l'ordre de repli général vers la Seine.
2 septembre: Ernest Thomasson, caporal au 7eme régiment d'infanterie est tué à Sainte-Marie à Py dans la Marne.
3 septembre:   Le gouvernement français part pour Bordeaux.
6 septembre:   Début de la contre-offensive sur la Marne.
11 septembre: Recul général des troupes allemandes.
 Joseph Devaux, soldat au 7eme régiment d'infanterie est tué à Sedan.
13 septembre:  Victorien Constant, soldat au 126eme régiment d'infanterie est tué à Couverdemange dans la Marne.
14 septembre:  Le front se stabilise entre l'Oise et l'Argonne.

François Lambert, soldat au 78eme régiment d'infanterie est tué à Vitry le François dans la Marne.
24 septembre: Jean Bounidon, soldat au 221eme régiment d'infanterie est tué à Vaux les Palameux dans la Meuse.
14 octobre:      Roger Condaminas, caporal au 63eme régiment d'infanterie meurt à l'hôpital d'Epernay des suites de ses blessures.
6 novembre:   Début de la guerre de position, le front est désormais continu de la mer du Nord à la frontière suisse.
10 novembre: Antoine Petit, soldat au 250eme régiment d'infanterie meurt à Chauny dans l'Aisne des suites de ses blessures.
4 décembre: six soldats du 298eme régiment d'infanterie sont tirés au sort pour être fusillés pour l'exemple.

Année 1915
26 janvier:  François Chastenet, meurt à l'hôpital de Périgueux des suites de ses blessures.
31 janvier:  Première utilisation des gaz de combat par l'armée allemande à Bolymov en Russie.
26 février:  Première utilisation du lance-flammes par les Allemands en Argonne.
22 avril:      Première utilisation des gaz de combat par les Allemands en France,10 000 soldats français, canadiens, britanniques sont hors de combat.
25 avril:     Débarquements alliés sur les rives des Dardanelles.
7 mai:        Le Lusitania, paquebot américain est coulé par un sous-marin allemand.
9 mai:        Offensive française en Artois.
23 mai:       L'Italie déclare la guerre à l'Autriche-Hongrie.
27 mai:       Louis Eugène Moulinier, soldat au 50eme régiment d'infanterie est tué à Perthes les Hurlus dans la Marne.
3 juin:         Eugène Paul Nocody, soldat au 97eme régiment d'infanterie meurt des suites de ses blessures à l'hôpital de Pithiviers.
21 juin:       Roger Dutheil, soldat au 21eme bataillon de chasseurs à pied est tué à Souchez dans le Pas de Calais.
15 septembre: Le ministre de l'intérieur de l'empire Ottoman donne l'ordre d'exterminer les Arméniens de Turquie.
16 octobre: L'Angleterre et la France déclarent la guerre à la Bulgarie.
1 novembre: Arrêt de l'offensive française en Champagne et Artois.

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28 juillet 2010 3 28 /07 /juillet /2010 21:20

La guerre de 14, la Grande Guerre, a sans doute été l’évènement le plus marquant de l’histoire d’un village comme le nôtre. Pour Clermont, on peut dire qu’il y a un avant 1914 et un après 1918.
La vie d’avant 1914 se déroule dans la continuité des siècles passés : Clermont est un village typique de la France du début du siècle où 40% de la population active travaille  encore dans l’agriculture. Bien que le village ait perdu 100 habitants depuis le début du siècle, il en compte encore 510 en 1911. La plupart sont des petits propriétaires ou des ouvriers agricoles. Parmi eux, 190 (37%) ont moins de 20 ans.
A la veille de la guerre, il règne dans toute la France une volonté générale d’en découdre avec les Allemands, volonté entretenue depuis la défaite de 1870 par la presse et les instituteurs. Chaque Français a les yeux fixés sur la “ligne bleue des Vosges” et veut reprendre l’Alsace et la Lorraine.
La déclaration de guerre, annoncée par le tocsin le 4 août interrompt les paysans en pleine moisson. Ils rejoignent  progressivement leur régiment, le plus souvent dans l’infanterie, suivant ce qui est marqué sur leur livret militaire (le 2° jour, 3° jour, 7° jour de la mobilisation...). Comme tout le monde (y compris les stratèges et les hommes politiques ), ils croient que le conflit sera de courte durée. Beaucoup sont heureux de partir  : ils vont faire un long voyage en train, voir Paris, gagner la guerre et, couverts de gloire, ils seront de retour pour les vendanges.
Las, l’armée française connait de graves revers dès le début. En septembre, les Allemands sont près de Paris. En novembre, la bataille des Flandres fait déjà de nombreux morts. Il faut dire que nos soldats avec leur pantalon rouge et leur veste bleu vif sont de véritables cibles pour leurs adversaires.

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Avant la fin de l’année, le Maire de Clermont a déjà plusieurs fois rassemblé tout son courage pour annoncer à une famille la mort au champ d’honneur d’ un fils  de 20 ans ou d’un jeune père de famille, tel Noël Dieuaide, né en 1893, tué dans les Ardennes le 28 août.
En 1915 et en 1916, en Champagne, en Artois puis à Verdun, les chefs militaires lancent leurs troupes à l’assaut pour regagner quelques mètres de terrain. C’est la guerre des tranchées : il ne se passe rien de décisif  mais il y a des milliers de morts. Les chefs français raisonnent encore comme au temps des guerres napoléoniennes alors que les Allemands  sont généralement mieux armés et mieux équipés que les Poilus. Ils utilisent aussi les gaz asphyxiants dès avril 1915. La guerre tue encore des Clermontois: Roger Dutheil, 23 ans, mort pour la France des suites d’un coup de feu reçu au combat le 21 juin 1915 dans le Pas-de-Calais ou Justin Richard (voir commentaire en bas de cet article), adjudant, mort pour la France le 4 août 1916, tué par un obus dans la Meuse. En Lorraine meurt aussi, intoxiqué par les gaz, Jean Savignat, soldat de 2° classe, âgé de 38 ans.

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A ce moment-là, l’armée  est majoritairement composée de paysans car beaucoup d’ouvriers ont été démobilisés  pour retourner travailler dans les usines.
A la campagne, par contre, les familles se débrouillent comme elles peuvent pour continuer à exploiter leurs terres. Les femmes, les vieux et les enfants travaillent très dur et, comme les hommes au front, subissent tout avec résignation.
Pour que la production ne diminue pas trop (il faut bien nourrir le pays),les soldats ont des permissions agricoles. Les friches gagnent. La chasse, qui avait été interdite en 14, est à nouveau autorisée en 16 car les nuisibles ont proliféré.
En 1917, les agriculteurs de plus de 45 ans sont démobilisés mais comme on procède dans le même temps à l’appel des classes 17,18 et 19, il y a encore moins d’hommes dans les campagnes. De tout-jeunes hommes  quittent le village et  se retrouvent soldats. Comme leurs familles avaient dû souhaiter que la guerre s’arrête à temps!
L’ hiver 1917 est terrible sur le front: il fait -20°. Les chefs ordonnent la bataille du Chemin des Dames. C’est encore une hécatombe dont la conséquence sera une série de mutineries qu’on doit considérer comme une sorte de grève et non pas comme un mouvement général de désertion: tout simplement, les soldats en ont assez que leurs chefs les envoient se faire massacrer inutilement.
Après cette crise, les chefs changent, lancent des actions plus réfléchies et ont plus de considération pour la troupe. Dans le même temps, les Américains entrent en guerre, il y a enfin un commandement unique avec les Anglais. L’armée française retrouve le moral et on peut commencer à espérer une fin prochaine de cette guerre. Les Allemands savent aussi qu’il faut en finir : ils tentent l’offensive de la dernière chance et en juillet 18, ils sont près de Paris. Enfin l’armistice est signé le 11 novembre et les cloches sonnent dans toute la France pour annoncer la paix.

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Les Français et leurs alliés ont remporté une victoire militaire totale. En fait,  avec le recul, les historiens disent que c’est toute l’Europe qui a perdu la guerre. De tous les pays, c’est la France qui a les pertes les plus importantes. Des régions entières sont dévastées, l’économie est ruinée et surtout plus d’un homme sur dix d’âge actif est mort. Dans un village comme le nôtre, la proportion est encore plus importante: 30 morts pour un total d’ environ 250 hommes, cela doit représenter 1 sur 7 ! Il y a eu 40 000 morts en Dordogne. Dans tous les villages, la tristesse règne. Chaque famille pleure son ou (souvent) ses morts.
Parmi les hommes qui sont revenus en 1919, beaucoup sont invalides (gazés ou amputés). Tous  sont, comme on dirait de nos jours, traumatisés par ce qu’ils ont vécu pendant plus de 4 ans. Jusqu’en 1970,1980 pour les plus heureux, ils raconteront leurs batailles à la fin des repas.
Même s’il y a à nouveau des naissances (18 en 1920 contre 7 en 1910) et des mariages (où l’homme est un peu âgé), la torpeur s’installe. En 1921, sur les 476 habitants de Clermont, 99 (20%) ont plus de 60 ans. Avant-guerre, ils ne représentaient que 13%.
Des hommes  de 30-35 ans deviennent des Anciens Combattants. Ils ont conscience d’avoir été la classe des sacrifiés, ceux qui ont fait la der des der. Les uns veulent reprendre la vie comme avant et achètent les terres vendues par les veuves de guerre. D’autres préfèrent partir : dans les tranchées, ils ont côtoyé des citadins, ouvriers, employés, fonctionnaires ou des paysans venus de régions plus développées que la nôtre. Miraculeusement, ils ne sont pas morts ; ils peuvent maintenant choisir leur vie.
Le vingtième siècle sera pour eux à l’image de cette guerre où l’on a vu à la fois des régiments de cavalerie et des avions. Nés au temps des carrioles, ils verront à la télé les premiers pas de l’homme sur la Lune.

Au début des années 20, chaque commune fait ériger un monument à ses enfants morts pour la France. Ces monuments sont l’hommage laïc rendu aux victimes dont la mémoire est évoquée chaque dimanche à la messe.
En février 1924, le Conseil Municipal de Clermont approuve la construction du monument aux Morts là où il se trouve actuellement. En mars, le Maire de Clermont, Edmond Faure  passe  sa commande à l’entreprise Rombaux de Jeumont dans le Nord. Il s’ agit  d’un monument de granit belge “France au drapeau”. La ville de Jeumont se trouve sur la frontière et M. Rombaux possède des carrières en Wallonie. Les 30 noms seront gravés et dorés, de même que les prénoms. Le prix, fourniture, transport, pose et main d’oeuvre compris est de 10 500 F. Une souscription organisée dans la commune, le 10 avril 1924, permet de recueillir la somme de 2135,50 F. Cent sept habitants ont donné.
L’entrepreneur précise sur le bon de commande, peut-être à la demande du conseil municipal, que  ni la matière première ni la main d’oeuvre ne seront d’origine allemande.

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texte de Josette Calandreau, illustrations extraites de l'exposition du 11 novembre 2009

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5 juin 2010 6 05 /06 /juin /2010 09:11

A un kilomètre environ d'Excideuil, sur la route de Saint-Sulpice, une côte ensoleillée suivie d'une route courbe et plate limitée par le virage brusque de Fonfarière... voilà Pierre Brune. 

P0056.jpgIl conviendrait plutôt d'écrire Pierres Brunes car le toponyme Peyras Brunas fait référence à un alignement de plus de 200 menhirs, encore visibles vers 1790 et cité par l'archéologue Wlgrim  Taillefer qui écrivait en 1821 que l’on pouvait  voir les restes de ce cromlech. On a pu lire que les pierres avaient servi pour faire des routes.

 Il est plus vraisemblable que les pierres brunes aient  été exploitées pour le minerai de fer qu’elles contenaient ou qu'elles aient été  utilisées dans les forges  pour leur qualité de résistance au feu. On peut encore en voir quelques-unes, d'assez petite taille, chez des particuliers ou dans les bois. Il n'est pas exclu d'en trouver encore à l'occasion de terrassements.

Pour en savoir plus, cliquez... Les pierres brunes de Clermont

 


 

  Avant 1940, moins d'une dizaine de familles  résidaient à Pierre Brune. La grande maison du haut avait deux métairies à proximité. Les autres fermes  pratiquaient l'élevage. La grande maison du bas a servi, un temps, de colonie de vacances.


IMGP5489.JPGLe hameau de Fonfarière est indissociable de Pierre Brune. Son nom signifie "la fontaine du fer" ou la "fontaine des forgerons. Le "sieur de Fonfarière"  était  au 17° s  Pierre Pasquet, fils d'un notaire d'Excideuil et rejeton d'une famille de maîtres de forges fameuse dans la région, les Pasquet de Savignac. Il était petit-fils par sa mère de François Pasquet de Savignac et de Françoise de Lignac. La collecte des minerais restait d'ailleurs une activité traditionnelle de la région, au 19 ème siècle ; elle consistait à ramasser en surface du minerai de fer ( photo ci-contre) et à le livrer aux maîtres de forges des environs,  apportant aux  familles de paysans un complément de revenus apprécié.


Le nom du Verdier viendrait de l'Occitan "vargier" qui signifie jardin. On n'y comptait autrefois qu'une seule maison, celle du bout de la route goudronnée. Le sieur du Verdier était au 17° siècle Jacques Chasteau, capitaine du chäteau dExcideuil et frère de Bertrand Chasteau, sieur de Clermont, juge du Marquisat d'Excideuil en 1660.

 

Le lieu-dit “le Chatenet” évoque la présence de châtaigniers. Plus bas, juste avant Excideuil, on trouve aussi "les Garennes".

On peut supposer que ce secteur a connu une activité intense vers 1880, au moment de la construction de la voie ferrée et du tunnel de Clermont.

 

A partir des années 60, de nombreuses nouvelles maisons ont été construites, toutes différentes, coquettes et souvent très fleuries. Ce sont essentiellement des résidences principales.

Un chemin de randonnée mène du bourg de Clermont au Verdier, par Vialard, en passant sous un pont de l'ancienne  voie ferrée Excideuil-Thiviers. Il redescend ensuite vers les Vergnes.

Les promeneurs apprécient la fraîcheur du lavoir restauré de Fonfarière, situé à mi-chemin de Pierre Brune et d'Autrevialle.


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Les habitants de Pierre Brune et des lieux-dits qui y sont associés apprécient la proximité d'Excideuil mais sont aussi fiers d'être Clermontois. Beaucoup d'entr'eux s'investissent d'ailleurs dans la vie associative de ces deux villages.

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16 mai 2010 7 16 /05 /mai /2010 17:52

Le retable baroque de notre église n'était encore jamais apparu dans ce blog. Voici donc un oubli réparé !

 IMGP5046


La taille de cette oeuvre, disproportionnée avec l'importance de notre  village, laisse supposer que le rétable n'a pas été créé pour notre église mais plutôt été rapporté et ajusté plus tard.

Les deux grandes statues représentent Saint-Roch (malade de la peste après avoir soigné beaucoup de malades, Roch se cachait dans une forêt où chaque jour le chien d'un seigneur du voisinage lui apportait un pain qu'il avait volé pour lui) et Sainte-Catherine d'Alexandrie (reconnaissable à la roue brisée de son martyre).


IMGP5045.JPG

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24 mars 2010 3 24 /03 /mars /2010 19:25
IMGP4169.jpg
Cette croix se trouve aux Vergnes, au carrefour de la route de Vialard. L'inscription est simplement INRI qui est l'acronyme de l'expression latine "Iesus Nazarenus Rex Iudæorum," qui peut se traduire en français par « Jésus le Nazaréen, roi des Judéens ».
Les toponymes "les Vergnes", "la Vergne", "les Vergnolles", Nègrevergne" font référence à l'aulne.
Michel Deleron a noté aux Archives Départementales que l'on trouve le nom de ruisseau des Vergnes dans les registres d'état civil de l'année 1699 suite au décès de Gaston de Beuvey, meunier au moulin de la Vergne et de sa femme Anne Leymarie, ceux -ci ayant été écrasés par leur moulin après de fortes crues. Il s'agit sans doute du Pontillou...                
IMGP4170

 

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